En sport, afin d’éviter les blessures ou tout simplement pour avoir une meilleure mobilité, la phase d’étirement est cruciale. De plus, elle permet également de préparer le muscle au repos à la fin de chaque séance d’entraînement. Il existe deux catégories d’étirement, à savoir la dynamique et la statique.
L’étirement dynamique
Ce type d’étirement est à effectuer à la phase terminale d’échauffement. Il permet avant tout de préparer les muscles aux tensions qu’ils vont subir pendant la pratique d’un sport. L’idée est de bien chauffer les fibres musculaires pour réduire les risques de blessures. L’étirement dynamique est d’abord initié par un allongement du membre à travailler suivi d’une contraction rapide. Cela se traduit par des gestes instantanés et répétés à plusieurs reprises. En pratique, cela concerne par exemple les trottes pour donner un coup de talon aux fesses ou un balancement des bras avec une forte oscillation. Pour une efficacité maximale, le travail d’un membre devra se faire en 2 ou 3 séries de 30 secondes chacune. Sachez cependant que les gestes à effectuer pendant l’étirement dynamique peuvent être dangereux dans le cas où le sportif ne les maîtriserait pas complètement. Il est vivement préconisé de se faire assister par un coach professionnel pour bien les assimiler. Cette étape de la préparation physique est, de plus, déconseillée aux personnes dotées de muscles fragiles.
L’étirement statique
Compris dans les routines en fin de séance, l’étirement statique des membres se réalise avant le repos. Il permet surtout de prévenir les risques de lésion musculaire lors des compétitions. Ce type d’étirement est également nécessaire pour développer la souplesse du sportif. Il consiste à mettre sous-tension le muscle à travailler et à garder la position pendant une minute. Afin d’optimiser l’effet du geste, il est possible de faire appel à une tierce personne pour le maintien du membre (jambe ou bras).